Marcher sa solitude

Sous un certain angle, force est de constater qu’on expérimente l’existence humaine dans la solitude la plus complète.

On peut s’entourer à souhait, interagir autant que l’on veut, il reste que nos moments de grâce, de doutes extrêmes, nos sensations les plus privées sont vécues dans l’intimité de notre Être, et ni les mots, ni les gestes ne peuvent communiquer intégralement ce qui nous traverse. Persiste un fossé.

Et puis, on meurt seul, la belle affaire! :)

Ce sera en fait notre moment d’autonomie la plus complète.

Certains pourraient trouver le sujet déprimant, je le trouve plutôt éclairant.

solitude

Il en revient à chacun de réaliser le passage.

La vie est brève. Pourquoi ne pas se préparer au rendez-vous le plus important de notre vie?

Comment pourra-t-on faire le passage si nous n’avons jamais côtoyer le subtil qui nous accompagne? Comment trouver ses repères lorsque l’enveloppe corporelle nous quittera?

Qu’en est-il de la relation à votre essence, celle qui vous accompagne en tout temps et en tous lieux?

Qu’en est-il de la relation à votre essence, celle qui vous accompagne en tout temps et en tous lieux?

Pourquoi ne pas tourner son regard dès maintenant vers ce qui a de plus solide en nous, l’infiniment subtil.

Développer la relation au subtil, lui donner assez d’attention pour devenir intime avec cela, solidifier cette relation.

En d’autres termes, faire son travail d’humain, prendre responsabilité de sa vie et marcher sa solitude.

« Tout passe; la mort passe, la mort meurt”.
Mâ Ananda Moyî »